Dans le bâtiment à énergie positive, les éléments passifs sont encore combinés différemment et complétés par une installation photovoltaïque. Les faibles besoins en chaleur résiduelle sont couverts par un petit poêle ou un réseau de chauffage à distance. On aménage également une grande installation photovoltaïque orientée au sud et inclinée, qui fournit sur toute l’année nettement plus d’électricité que la maison n’en consomme.
D’une manière générale, ces bâtiments produisent plus d’énergie sous forme de courant solaire qu’ils ne consomment d’énergie thermique, d’où leur nom de « bâtiments à énergie positive ». Si, en hiver, la maison a besoin de l’électricité fournie par le réseau, en été elle alimente le réseau avec le courant en excès. Tous ces labels concernent uniquement les besoins énergétiques d’exploitation et ne prennent pas en compte l’énergie grise, la provenance de l’énergie, l’impact environnemental des matériaux, l’incidence des matériaux sur la santé, la localisation de l’édifice et sa desserte par les transports en commun...
Il existe d’autres labels qui intègrent des aspects environnementaux et de confort : LEED (Leadership in Energy and Environmental Design, Nord américain puis repris par d’autres pays, comme en Italie), HQE (Haute Qualité Environnementale, France), BDM (Bâtiments Durables Méditerranéens, France), certificat DGNB (du Conseil Allemand pour la Construction Durable, Allemagne), Protocollo ITACA (Italie), CasaClima KlimaHaus au Tyrol du Sud, TQB en Autriche (Total Quality Building, né des labels IBO et klima:aktiv). Ils ont été comparés dans le cadre du projet ENERBUILD.
http://www.enerbuild.eu/publications/2009-11_booklet_6-1_certification-instruments.pdf